Les territoires des mort.e.s
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Résumé
Ce texte s’appuie sur une généalogie des cimetières initiée au sein de l’atelier « Terrains d’architecture », d’octobre 2016 à juin 2018, afin de venir en appui à une recherche portant sur les modalités de circulation et de présence des « morts en migration » en Belgique. Il vise à mettre les outils de l’architecture à l’épreuve d’un terrain qui entend problématiser la question des territoires des mort.e.s. Pour ce faire, il pose quelques bases afin d’appréhender les formes de territorialité des mort.e.s relatives aux pratiques funéraires en usage en Belgique et la manière dont elles s’articulent. Il questionne le caractère « ouvert » des cimetières à partir de la négociation de parcelles confessionnelles et plus spécifiquement du cimetière multiconfessionnel de Bruxelles. Plutôt que d’explorer d’autres manières d’avoir recours aux outils de l’architecture, l’article propose une critique des notions de neutralité, ou d’intérêt général, qui sont de redoutables outils de nivellement et de lissage des territoires.
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