Critique architecturale et journalisme culturel dans les années 1970 et le début des années 1980. Royaume-Uni et États-Unis: territoires et langages partagés
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Résumé
Tout au long du dernier siècle, aucune autre période ne semble avoir marqué une telle contribution à l'élévation de la visibilité de l'architecture à affaire d'intérêt général autant que les années 1970 et le début des années 1980: libérée des confins de la sphère professionnelle, l'architecture commença à apparaître régulièrement dans la presse généraliste. Non sans coïncidence, c'est dans ces années-là que le Modernisme a commencé à faire l'objet de certaines des attaques les plus vigoureuses lancées par des commentateurs situés bien au-delà des cercles professionnels. Le pamphlet bien connu de Tom Wolfe, From Bauhaus to Our House, ou les discours controversés sur l'architecture du Prince Charles sont autant d'épisodes parlants d'une perception diffuse de la distance qui séparait le public d'usagers et de spectateurs de l'architecutre du monde souvent auto-référentiel de la profession.
Cet article vise à examiner certaines critiques architecturales publiées des examples les plus pertinents de la fin des années 1970 au début des années 1980 au Royaume-Uni et aux États-Unis. Une attention particulière est vouée aux modes d'interaction et de contamination de ce type de critique avec le genre du journalisme culturel.
Les thèmes principaux sont: quelle rhétorique, modèles interprétatifs, et schémas narratifs est-ce que la critique architecturale emprunte au journalisme culturel? De quelles manières, et à travers quels langages, des aspects spécifiques des profession de la construction et/ou de l'architecture sont-ils visés? Quelles sont les cibles récurrentes de la critique architecturale? Quels sont ses publics?
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