Un entre-deux de la Modernité: paysage de quartiers de logements collectifs à Hanoï et Oulan-Bator
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Résumé
La forme globalisée de tours et d’immeubles d’habitation, accueillant des logements attribués ou à loyers subventionnés, nous intéresse à double titre : à la fois en tant que forme urbaine imposée qui provoque une standardisation accrue du mode de vie et, également, en tant que support de multiples formes de réappropriations et d’extensions des espaces de vie produites par les habitants eux-mêmes. Afin de mieux saisir toutes ces formes qu’a pu prendre la « créativité dispersée » de l’Europe à l’Asie, de l’Afrique aux Amériques, cet article propose deux cas d’étude, le premier est le microdistrict d’Ulaanbaatar en Mongolie et le second, le quartier d’habitat social Kim Liên d’Hanoï au Vietnam, afin d’y analyser les rapports conflictuels et/ou les interactions entre standardisation et différenciation, contrôle et transgression, uniformisation et invention dans des contextes géo-sociopolitiques différents. Ces productions infraordinaires de l’espace sont analysées comme autant de formes d’émancipation par rapport à la modernité et à sa manière de produire l’habitat et l’habiter.
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