Planological objects on the move. Towards a jurisprudence of ethnographic cases

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CLARA#3_couverture
Published: Apr 15, 2015
DOI: https://doi.org/10.3917/clara.003.0117

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Rafaella Houlstan-Hasaerts
Université libre de Bruxelles, Faculté d'Architecture
Giulietta Laki
Université libre de Bruxelles, Faculté d'Architecture, Faculté des sciences sociales et politiques

Abstract

In common parlance, plans, sections, models and 3D models - which we refer to as 'planological objects' - are design, planning and representation 'tools' specific to the architectural and urban planning discipline. It is taken for granted that their use is a matter for 'specialists', requiring a high degree of 'technical' knowledge. Yet there are many people who seize upon these objects, decoding them, developing them, transmuting them or hijacking them in environments and situations that go well beyond the architectural or urban planning office. By placing them at the centre of an ethnographic study, we have observed them in their supposedly 'natural' environment - the 'biotope' of the office and the 'terrarium' of the workshop's educational system - and continue to follow them when they move into countries that might seem more hostile: territories where these 'tools of the trade' rub shoulders with non-architects. This article reports on our observations: the ways in which planological objects are engaged in different practices and how they in turn engage those who use them.

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Issue
No. 3 (2015): Thinking encounters between architecture and social sciences
Section
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Author Biographies

Rafaella Houlstan-Hasaerts, Université libre de Bruxelles, Faculté d'Architecture

Rafaella Houlstan-Hasaerts (1983, Bocas del Toro) est architecte et doctorante au sein du Centre des laboratoires associés pour la recherche en architecture (CLARA) de la Faculté d’architecture de l’Université libre de Bruxelles (Sasha et hortence). Actuellement, elle mène une thèse de doctorat qui porte sur les manières dont les citoyens participent à la fabrique de la ville, en dehors ou en plus des dispositifs institutionnels de participation. Parallèlement à cela, elle collabore activement à des projets collectifs qui ont pour thématique la production, la représentation et la réception de l’espace public dans les villes contemporaines : Human Cities, Towards a Collective Subjective Cartography, Encuentros cartograficos, Parlez-vous saint-gillois ?

Giulietta Laki, Université libre de Bruxelles, Faculté d'Architecture, Faculté des sciences sociales et politiques

Giulietta Laki (1982, Berlin) est doctorante sous mandat d’aspirante FRS-FNRS à l’Université libre de Bruxelles, auprès du GRAP (Faculté des sciences sociales et politiques) et de Sasha/C.L.A.R.A. (Faculté d’architecture). Anthropologue de formation, elle s’est intéressée à l’urbain par différents angles d’approche à tous les stades de son parcours. Sa thèse porte sur les façons de « faire chez soi » dans l’espace public urbain, à Bruxelles. Comment les gens y développent-ils une relation aux espaces qu’ils fréquentent ou traversent ? Son ethnographie expérimentale et participative s’attaque aux modalités concrètes d’investissement de l’espace public par ses usagers et aux traces physiques qu’elles laissent dans la ville.

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