Pourquoi Bruxelles?

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Agnès Emery
Jean-Pierre Hardenne
France Vanlaethem

Résumé

Retranscription révisée par J.-P. Hardenne de [A. Emery, J.-P. Hardenne, F. Vanlaethem] Copie papier, s.d. (c.1969), fonds Hardenne-Vanlaethem, Archives et Bibliothèque d’Architecture de l’ULB.

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Jean-Pierre Hardenne, École de Design, UQAM - Université du Québec à Montréal

Jean-Pierre Hardenne est détenteur d’un diplôme de professeur de dessin de l’École normale provinciale du Brabant, Bruxelles (1961), d’un diplôme d’architecte, avec grande distinction, de l’École nationale supérieure d’architecture et des arts visuels de La Cambre, Bruxelles (1970), et d’une scolarité de doctorat en sociologie de l’Université de Montréal (1978). Il participe à divers stages: pour enseignants francophones en aménagement à l’Université de Montréal (1970), de cinéma d’animation expérimentale et d’urbanisme à La Cambre, ainsi que de programmation et expérimentation à l’Education Center et au Data Center IBM de Bruxelles (1971). Chargé de recherche au Centre d’études et de recherches de l’environnement à Bruxelles (CERE), il représente la Belgique à la 7e Biennale de Paris (1971), avec le projet «Le catalyseur urbain», sélectionné et primé par le jury du concours international «The City as a Significant Environment», organisé par ADI-Milan. Il expose le projet «Comment trois architectes voient Bruxelles… et vous?» au Design Center de Bruxelles (1972).
Engagé comme professeur invité en 1971-1972, confirmé professeur régulier en 1974, permanent en 1976, agrégé en 1978 et titulaire en 1984, il prend sa retraite en 2007 et est depuis professeur associé à l’École de design de l’UQAM. Il occupe pendant trois ans la direction du module de Design de l’environnement dont il a conçu le programme; il fonde le Département de design dont il est directeur pendant quatorze ans; il initie et encadre la construction de son nouveau pavillon.
Il assume la direction du Secteur [Faculté] des arts dont il fait la promotion, comme vice-doyen [doyen], pendant quatre ans. Il crée l’École de design qu’il dirige pendant deux ans et y développe les études supérieures en architecture et design.

France Vanlaethem, Faculté des arts, UQAM - Université du Québec à Montréal

Diplômée architecte de l'École nationale supérieure d'architecture et des arts visuels - La Cambre, à Bruxelles, en 1969, elle obtient un doctorat de l'Université de Montréal en 1986, avec une thèse intitulée «Mouvement moderne en Belgique. Avant-garde et profession, 1919-1939». Depuis 1975, elle est professeure régulière à l'École de design de l'Université du Québec à Montréal où elle a d'abord enseigné les cours d'histoire et de théories de l'architecture et du design dans le cadre du programme de design de l'environnement et, ensuite, ceux liés au diplôme d'études supérieures spécialisées en architecture moderne et patrimoine qu'elle dirige depuis 2001. Elle est de plus habilitée à encadrer des mémoires en études des arts et des thèses en histoire de l'art et en muséologie, médiation, patrimoine.
Intéressée par l'architecture moderne et contemporaine et le design, elle a oeuvré à la diffusion de projets et des idées dans ces domaines, d'abord à titre de directrice-fondatrice du Centre de design de l'UQAM (1981-1986) et, ensuite, de rédactrice en chef de la revue ARQ (Architecture-Québec, 1989-1993). Aujourd'hui, elle se concentre sur ses recherches qui portent sur l'avènement et l'affirmation de la modernité architecturale qu'elle observe, à la fois, au Québec et en Belgique. Elle est co-auteure de L'architecture en Belgique, 1919-1939. Modernisme et Art déco (Bruxelles, Racine, 1996), récemment réédité; «Montréal, métropole, 1880-1930», présentée au Centre Canadien d'Architecture à Montréal, de mars à mai 1998 et, ensuite, au Musée des beaux-arts d'Ottawa. Elle est l'un des deux commissaires de l'exposition. Elle termine actuellement une étude sur le développement du Montréal moderne entre 1940 et 1976, une recherche subventionnée par le CRSH.
Sa compétence en histoire de l’architecture moderne est inséparable de son engagement dans le domaine du patrimoine. Au Québec, elle fut la première à s’élever contre les rénovations peu respectueuses de bâtiments des années 1960; elle mena la mobilisation populaire contre les travaux de réfection et de mise au goût du jour du Westmount Square en 1988. Elle est membre de Docomomo International depuis 1992 et présidente fondatrice de Docomomo Québec. Elle est membre de la Commission des biens culturels du Québec ainsi que du Conseil du patrimoine de Montréal.